Bleu

vendredi 1 octobre 2010


celle qui repousse

plante ses ongles aux froids déserts
s'y dresse à quatre pattes
le coeur éteint comme un phare

« cessez
   doigts qui se tordent »



  


    Nicolas de Staël, Nu couché bleu, 1955.

3 commentaires:

La direction 6 octobre 2010 à 09:36  

Très joli!


D'autre part, mille neuf cent cinquante-cinq est l'année où la Delorean de Doc et Marty est apparue dans le désert.

Je me demande si «le corps qui repousse» serait celui de la propre mère de Marty, qu'il doit repousser.

Mais je crois que je me pose trop de questions...

Isabelle Gaudet-Labine 8 octobre 2010 à 11:55  

Et tu me fais m'en poser trop, à mon grand péril; quand rédigeras-tu pour moi LE livre de psychanalyse qui tissera les liens qu'il faut cette fois pour le bien de notre santé mentale à tous... après ton JOURNAL? Si je m'envole dans ma Delorean-Tercel, est-ce que j'aurai droit au super manteau auto-ajustable de Marty?

La direction 20 octobre 2010 à 11:54  

Hhaha! Oui.

Pangée

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Isabelle Gaudet-Labine publie Mue aux Éditions La Peuplade en 2011, Entre l’acier et la chair aux Éditions du Noroît en 2009, et Des ombres en formes d’oiseaux en 2005. Elle participe à de nombreux événements littéraires et fait plusieurs lectures à Montréal, ainsi que dans diverses régions du Québec, et à Paris. Ses poèmes sont publiés dans les revues Estuaire, Moebius, Exit, l'Oiseau-Tigre et traduits en espagnol dans la revue en ligne El coloquio de los perros. En 2012 elle dirige un no de Moebius sur le thème des arts martiaux. Elle collabore depuis 2009 à la revue d’art Le Sabord.

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