Les cheminées
mardi 5 janvier 2010
Tu es là. Es-tu là? As-tu protégé mon nom comme on préserve un mot dans la poche - une façon de ne pas le perdre? Dans la rue une usine un parfum de suie à peine un peu de jaune sur les murs par le soleil à peine - les pieds se projettent l’un et l’autre et le corps essaie de suivre il s’affirme dans l’espace inoccupé en grand fragile sa souplesse contraste avec le ciment qui enrobe la terre et quelques pans de ciel - sur les hautes cheminées clignotent deux lumières rouges un signal en battements de coeur pour empêcher les ailes de briser celles-là métalliques où tu déposeras bientôt ton corps - emportée.
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