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vendredi 29 janvier 2010

 

par quoi continuer si ne suis pas seule

une lamentation se terre

-lâche-la comme un lièvre
 tue-la au bon moment


4 commentaires:

La direction 29 janvier 2010 à 17:47  

Il faut toujours commencer la fin de semaine comme un lièvre, pour pouvoir la finir comme une tortue.

Proverbe assyrien
VIème siècle av. J.-C.

Isabelle Gaudet-Labine 30 janvier 2010 à 10:18  

Hum... Vraiment? Assyrien? ;-)

Je suis déçue de La Fontaine dans ce cas.

Je crois que je dois avoir du sang Assyrien alors. D'abord cet élan vif qui porte, ce sentiment de vouloir saisir, d'aller vers, puis ce rythme trouvé (ou pas) ensuite, et pour finir? Hum... Souvent encore une urgence j'imagine, qui peut ma foi être lente...Une lente urgence tu crois? La tortue? Oui, un rythme qui nous happe aussi du dedans... Mais l'animal de m'inspire pas. Sa carapace sent trop la peur... Que dire plutôt de ces plongées lentes de baleine bleue au chant fort et lancinant :)

Anonyme 31 janvier 2010 à 04:22  

http://baleines.etc.free.fr/chants.htm

Isabelle Gaudet-Labine 31 janvier 2010 à 08:31  

Waaa, incroyable ces chants... "En profondeur" est je pense l'expression la plus juste... Merci a.r. :)

Pangée

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Isabelle Gaudet-Labine publie Mue aux Éditions La Peuplade en 2011, Entre l’acier et la chair aux Éditions du Noroît en 2009, et Des ombres en formes d’oiseaux en 2005. Elle participe à de nombreux événements littéraires et fait plusieurs lectures à Montréal, ainsi que dans diverses régions du Québec, et à Paris. Ses poèmes sont publiés dans les revues Estuaire, Moebius, Exit, l'Oiseau-Tigre et traduits en espagnol dans la revue en ligne El coloquio de los perros. En 2012 elle dirige un no de Moebius sur le thème des arts martiaux. Elle collabore depuis 2009 à la revue d’art Le Sabord.

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