Le rythme Catulle

dimanche 27 décembre 2009

Je me surprends ces derniers temps à avoir envie de lire et relire les ancien(ne)s poètes, à la recherche particulièrement de sonorités bien maîtrisées. Évidemment, je m'épenche de nouveau pas mal sur les poèmes de Verlaine, mais j'ai découvert hier dans une anthologie un poète du 19e siècle qu'il me tarde de découvrir plus... Ses vers ont un rythme et une musicalité qui me plaisent autant que j'ai de plaisir à prononcer son nom : Catulle Mendès.

Une strophe :

Reste. N'allume pas la lampe. Que nos yeux
S'emplissent pour longtemps de ténèbres, et laisse
Tes bruns cheveux verser la pesante mollesse
De leurs ondes sur nos baisers silencieux.



------  Du bonbon quoi.

3 commentaires:

La direction 30 décembre 2009 à 15:34  

Dent sucrée, va.
Belle trouvaille.

Isabelle Gaudet-Labine 31 décembre 2009 à 11:14  

Haha, bon, je vois que ça me colle à la peau (ou plutôt à la dent)... que veux-tu... Va falloir que je me trouve un bon dentiste c'est tout.

La direction 2 janvier 2010 à 16:33  

Ha ha ha!

Pangée

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Isabelle Gaudet-Labine publie Mue aux Éditions La Peuplade en 2011, Entre l’acier et la chair aux Éditions du Noroît en 2009, et Des ombres en formes d’oiseaux en 2005. Elle participe à de nombreux événements littéraires et fait plusieurs lectures à Montréal, ainsi que dans diverses régions du Québec, et à Paris. Ses poèmes sont publiés dans les revues Estuaire, Moebius, Exit, l'Oiseau-Tigre et traduits en espagnol dans la revue en ligne El coloquio de los perros. En 2012 elle dirige un no de Moebius sur le thème des arts martiaux. Elle collabore depuis 2009 à la revue d’art Le Sabord.

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